Dimanche 13 juin 2019 : Les roses et les mots
La Roseraie de L’Haÿ-les-Roses
Mignonne allons voir si la rose… Eh bien mon cher Ronsard nous l’avons vue, sentie, aimée… Sa robe de pourpre au soleil nous a éblouis.
Partis en car de Dourdan le matin, nous nous sommes dirigés vers L’Haÿ-les-Roses dans le Val de Marne.
Nous avons visité cette roseraie installée dans un parc d’agrément, de plaisir de beauté qui est devenu un jardin public mondialement connu. On y découvre une collection de plus de 2900 variétés de roses, mises en valeur dans un jardin à la française de 1,5 hectare.
Le jardin de roses initié par Jules Gravereaux à la fin du XIXe siècle compte aujourd’hui plus de 11 000 rosiers et près de 2 900 espèces et variétés de roses. Doyenne des roseraies, elle réunit l’une des plus importantes collections de roses anciennes au monde.
Une étape mémorable dans l’histoire de l’art des jardins
Edouard André, Jules Gravereaux et son fils Henri sont les créateurs d’un jardin d’exception : le premier entièrement dédié aux roses. Tous trois ont ainsi inventé un nouveau style de jardin : « la Roseraie ». Ils démontrent qu’un jardin de collection peut aussi être un jardin d’agrément et que le rosier dans sa diversité permet à lui seul de créer un jardin selon les principes du jardin à la française, de nombreuses variétés de rosiers, des supports différents, des éléments d’architecture, des sculptures ainsi que la reprise du vocabulaire du jardin
Jardin mondain, il était le témoin du style de vie d’une famille bourgeoise de la Belle Epoque.
Le pouvoir olfactif des roses. Un laboratoire vivant en plein air.
Aujourd’hui, les créateurs de parfum parcourent la Roseraie en tous sens. Véritable laboratoire vivant en plein air, elle leur offre sa large palette de senteurs les plus subtiles
Le guide qui nous accompagna durant cette visite nous a donné quelques leçons de jardinage : coupe, greffes… qui nous permettront d’éviter nos erreurs passées.
Puis ce fut l’étape déjeuner. Des tables installées sous un auvent nous ont permis de savourer le repas servi. Rien à dire. Ce fut bon et joyeux !
Nous prîmes alors la direction de…
La Maison de Raymond Devos à St-Rémy-lès-Chevreuse
La Maison-musée de la Fondation Raymond Devos a ouvert ses portes le 7 novembre 2016, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Plongée dans la verdure, la maison trouve naturellement sa place au cœur du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse.
Nous voici dans ce qui fut son salon donnant sur un parc de deux hectares.
La plus belle phrase du monde : il était une fois… La bibliothèque et des écrans interactifs nous permettent de découvrir l’intimité de l’homme et sa philosophie. Amusons-nous à décliner un alphabet qui raconte sa vie. Relâchons nos zygomatiques !
Dans les coulisses du théâtre, sa loge nous introduit dans l’envers du décor.
– Au premier étage, dans la salle de musique, à nous de mettre en scène, en jouant du piano, les instruments de musique qu’il pratiquait.
Réalisons les tours de magie qui émaillaient son spectacle dans un cabinet de curiosités. Et revivons ensuite les sketchs de Raymond Devos dans la salle vidéo qui se transforme certains jours en atelier dédié à la découverte des arts scéniques et au jonglage des mots.
Les mots sont comme des clés. Ils ouvrent des portes interdites.
Raymond Devos nous attend maintenant dans son bureau.
– Au second étage : le « petit musée ». Un son et lumière nous prend par le cœur dans son grenier, antre de toutes ses créations…
Retour à Dourdan. Nous repartons un peu fatigués mais RAVIS !
Reportage de Denise P.
NB : L’article ci-dessus est un reportage sur des activités réalisées à une date précise. Les informations, notamment concernant les visites de sites culturels, artisanaux ou commerciaux, qui y figurent peuvent avoir évolué depuis ce jour et SA.FO.DO.RE. n’en garantit pas la pertinence.